Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'exutoire

24 juillet 2008

L'étranger

De temps en temps, on baisse sa garde. On laisse approcher l'autre. Cet autre si différent mais paradoxalement si identique.

Et puis on partage, des sourires, des silences, des confidences à demi mots. Des choses que l'on n'a que rarement dites. Car trop douloureuses, trop évocatrices. On tisse un fil. On lui donne même un nom: amitié.

Et un jour, on se retrouve face à un étranger, plus étranger encore que l'inconnu des premiers échanges. Cet étranger vous fait silence. Lourd, oppressant, méprisant.

Alors on reste un peu stupéfait. On se demande, quoi dire, on observe le mal être de l'autre, et on se dit que notre ressenti doit passer au second plan, qu'il faut comprendre la souffrance de cet ami. Etre patient, constant. Présent.

Et enfin, un matin, les mots sortent, comme une vague hargneuse et venimeuse. Vous êtes couvert d'adjectifs peu reluisants.

Et vous vous demandez...pourquoi laisser la place à l'autre ? Au final.

Vous vous demandez aussi, comment les mois passant le regard de l'autre est devenu si extrême sur vous. Est ce vous qui avez changé..ou l'autre qui déteste ce qui au départ l'attirait chez vous ?

L'amitié est une histoire d'amour qui fait mal, bien plus longtemps, bien plus profondément. Plus vicieusement.
ET pourtant on replonge, encore et encore.

En dernier recours, l'étranger, c'est vous.

Publicité
4 mai 2008

...

il y a dans les silences quantités de sons. Depuis le bruit d'un souffle à celui de la déchirure.

Le silence est ma seule armure depuis tant d'années, l'ultime refuge, la porte que l'on ne franchit point. Moi même je m'y suis prise. Engluée dans mon propre mutisme, j'en perds l'aptitude à vocaliser les émotions.

L'esprit se vide tel un sablier brisé dont le sable inexorablement fuirait..en avant, toujours en avant..mais jusqu'où ?

31 décembre 2007

Tais toi d'abord.

La patience..il en faut une bonne dose quand on vit à deux.

J'ai un peu trop puisé dans le stock depuis un mois. Je suis au bord du lâcher crise.

30 décembre 2007

Résonnances

Pas besoin d'être malheureux pour avoir besoin d'un exutoire. Pas besoin d'être heureux non plus.

C'est la période des fêtes et ce soir quelqu'un que j'aime n'est pas bien. Mais je n'ai jamais très bien su réconforter les gens. Qu'ils me soient proches malheureusement ne fait que renforcer ce déficit.

Je suis simplement vidée. De toute envie et énergie. Plus rien à offrir tout en ayant conscience que l'on ne peut choisir les instants de don en fonction de ses ressources.

Des questionnements en cours, comme toujours.

Une certaine vision de la femme/féminité qui résonne souvent avec hypocrisie et pseudo faiblesse.

Une incapacité à dire mes ressentis de façon calme et simple, dénuée de cet affect qui pourrit tout par sa violence.

Publicité
L'exutoire
Publicité
Publicité